Poèmes
Un nouveau texte publié :
https://remue.net/atelier-a-distance-6
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Un texte publié sous le nom Plume d'Encre qui est mon "blaze", mon nom de scène
https://remue.net/atelier-a-distance-2-10603
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En cette journée de la femme 8 mars :
Etre femme. Naître femme. Mal à l'âme.
Différence accusée mais jamais accusée.
Belle inégalité flagrante et acceptée
établie comme loi -toujours marche et tais-toi.
Allez, pousse ! Rentre au moule ! Tu peux pas ?
Mais tais-toi ! YFOKE. C'est comme ça.
Rester femme -vraie, vraie femme. Mal à l'âme. Mal à l'homme.
Toujours lui le premier et même lui le dernier
où est ta place, femme, si tu veux femme rester
place trop exiguë où l'homme a trop vécu
perdu dans toute la place -la publique -la forte
-la considérant nette. Il en garde la porte.
Valeur femme. Doux leurres. Mal à l'âme. Mal au coeur.
Femme ton coeur si grand, il accepte tous les heurts...
Femme ton don de soi... et tu n'as même pas peur !
Même brisée, tu y vas... Femme vois ta grandeur.
Femme
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Le 19 mars 2016
je suis invitée à exposer et à dire
Maison des Associations
Passage Ramey
75018 PARIS
de 14 à 18h45
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Août. Paris. Etuve.
Personne c’est désert.
Seul sable : celui du temps.
(8 aout 2015)
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Poème inspiré du et pendant le spectacle du 15 mars 2015
Salah Al Hamdani (Irak), Omar Y. Souleimane (Syrie),
Isabelle Lagny, voix et Arnaud Delpoux, guitare et piano
L’amour dans l’âme va le poète
alors que
la mort dans l’homme poursuit sa conquête
de terres dénudées restées sans défense
sans vie
pour l’éternité abreuvées du sang
des absents.
L’amour dans l’âme chante le poète
de mémoire
la mort dans l’homme d’ère en ère
la terre tachée
pour l’éternité rouge d’amour perdu.
L’amour dans l’âme le poète rêve
que ses pleurs enfin la lavent
alors que
la mort dans l’homme inexorablement
recouvre
la vie.
(15 mars 2015)
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Le printemps des poètes 2015 :
J'étais présente, enfin ma poésie y était, à Mandres les Roses.
Les photos :
Témoignage :
Ô Ysia Marieva, comme il fut bonheur à la bonne heure que tu toyou vouls fifîtes nombre d'or et magique parmi les poètes dont les murmures de toutes les semelles du vent firent tant de jolies semailles et joie sonnailles parmi les cœurs des veneurs, des promeneurs, des lecteurs, des écouteurs grâce à toivousnous les cueilleurs de vers au fusion des brasiers des mots qui font Graal pour que la vie soit vivante et partage vécu en l'âme ...
Merci de cette suprême participation.
l'effet mère qui fait père durer c'est notre éthernité ... il fut à Mandres-Les-Roses le jour deux du printemps 2015 un autre printemps des poètes et tu y étais ... fantastique !
Bellement
denis parmain
Toujours à la Société des Poètes Français :
J'y ai participé : https://www.youtube.com/watch?v=VQ6CbM8JRQg
Les Poètes de la Résistance
(je n'ai pas réussi à insérer l'image)
1944 2014
La Société des Poètes Français rend hommage
aux poètes qui ont participé à la victoire
le samedi 26 avril 2014 à 19h 30 à l'espace culturel Mompezat
16 rue Monsieur Le Prince 75006 PARIS (Métro Odéon)
Soirée animée par Jean-Pierre Paulhac
Prêt à parier ?
Le bonheur est dans le pré
T'es prêt à parier ?
Avec tous les pesticides
engrais insecticides
tu y poses ton pantalon
après, tu as des boutons
. . . Toujours prêt à parier ?
Le bonheur est dans les cieux
au 7e, pas au 22 !
T'es prêt à parier ?
Avec toutes ces chem'trainées
et l'ozone qui est troué
les nuages radioactifs,
respirer devient nocif
. . . Toujours prêt à parier ?
Le bonheur est sur la mer
dans un séjour balnéaire
T'es prêt à parier ?
Avec dégazage à la trappe
et tout ce mazout en nappe
les déchets du nucléaire
accidents, ou des impairs
si tu t' baignes c'est l'urticaire
si tu t' bronzes c'est le cancer
. . . Toujours prêt à parier ?
Le bonheur est sur la terre
j' crois qu' c'est mieux dans le désert
T'es prêt à parier ?
À part qu'il n'y a pas d'eau
des forages, il y en a trop
ça sent le gaz à plein nez
à Gaza t'es pilonné
tu as beau avoir bonne mine
ils t'attendent avec leurs mines
. . . Toujours prêt à parier ?
le bonheur est donc ici
dans cette belle ville de Paris
T'es prêt à parier ?
Si t'aimes la promiscuité
tu cherches pas l'égalité
si tu as un bon emploi
et un minimum de foi
si t'es logé dans le centre
où la sécurité s' concentre
Mais l' métro boulot dodo
Ce n'est pas l'Eldorado
. . . Toujours prêt à parier ?
Si la banlieue te tire au sort
t'es p't'êt' déjà un homme mort
T'es prêt à parier ?
Car vois-tu dans les cités
les valeurs sont inversées
en premier la violence brute
puis si t'es en vie on discute
la cigarette est démodée
le joint l'a remplacée
on snife, on s' pique c'est bien pire
sans plus d'espoir ça inspire
. . . Toujours prêt à parier ?
Le bonheur je me demande
s'il se trouve sur la lande
si je dois sur lui parier
ou bien m'en émanciper
et juste de vivre décider
sans penser, sans projeter
et pourquoi pas ? abandonner l'idée . . .
T'es prêt à parier ?
. . . Suis-je prête à parier ?
19 mai 2011
Le violoniste
Un violoniste dans l'escalier
en descendant j'ai rencontré
et un cycliste qui remontait
se retournant l'a salué.
Son beau sourire a lui dans l'ombre
comme une mire dans l'recoin sombre
et soudain fut tout éclairé
le visage du gars qui montait.
Où allait l'un ? D'où venait l'autre ?
Dans les embruns qui sont les nôtres
aux p'tits matins pressés par l'temps
ça ne fait rien d'prendre un instant
pour observer, se questionnant
comm' un salut peut éclairer
d'un inconnu tout' une journée�
16 juin 2010
Dans... sans
Dans un pays sans eau
que la peau sur les os
on ne peut que dire "oh !"
Dans ce pays sans soif
où sont allés les rois,
peut-on vivre sans foi ?
Dans ce pays sans arbres
ils ont encore des armes
a perdu tout son charme
Dans ce pays sans rires
où il n'y a que soupirs
ose-t-on encore sourire ?
Dans ce pays sans fleurs
où ne sont que des heurts
où est donc la couleur ?
Dans ce pays sans mômes
à cause des mélanomes
pas malin qui s'y paume
Dans ce pays sans bouffe
oh mon Dieu que j'étouffe
ils sont tous water-proof !
Dans ce pays soumis
où je n'ai pas d'amis
où est passée la vie ?
De ce pays perdu
où je me suis rendue
je suis vite revenue
14 novembre 2010
Inspiré par la reflexion :
''Dans un pays sans eau, que faire de la soif ?
De la fierté. Si le peuple en est capable" Henri Michaux
Envoyez la musique !
Une première mesure pas piano
et les notes s'égrènent au piano
créant la magie des mots
tracés par mon stylo.
Tourne la page
sortent de leur cage
sautent des lignes
les petites notes malignes
S'élancent dans l'air
seules ou par paires
ou par accords entiers
sans se faire prier.
Les doigts de la pianiste,
agiles, entrent en piste
tantôt piano, tantôt forte,
son oeil suivant les portées
transformant en divins sons
les signes noirs des partitions
en mélodie, pure merveille,
pour le plaisir de mes oreilles
enchantées de ces variations
se suivant à l'unisson
moment doux et intimiste
sensibilité de l'artiste
puis forte flamboyant
aux reflets chatoyants
-qui donne le meilleur-
quel bonheur dans le coeur !
4oct2009
Poussière
Poussière d'étoiles
posée sur ma toile
par mon pinceau,
Venue de loin là-haut
s'est mélangée à l'eau.
En trempant le pinceau,
diluer est venue
une trace ténue,
Car elle s'est aperçue,
-elle l'a toujours su,
que son effet grandit
quand elle est embellie
posée en filigrane.
Donc elle ferme les vannes
pour ne pas s'imposer :
en respectant l'accord
son impact est plus fort.
28 novembre 2009
S L A M 1
Slam c'est l'âme des slammeurs
des music' en pann' de bonheur
car le bonheur est sans moteur
dans ce milieu consommateur
qui n'offre que des compensations
pour étouffer les émotions
d' ceux qui ont mal et trop de peine
les mal aimés, les dans la gêne
ça les empêche de penser
analyser et réfléchir
essayer de solutionner
c' qui les empêche de s' faire plaisir.
C'est sûr ça leur porterait tort,
mettrait leur commerce en danger,
qu'les gens se disent : Ah, ça c'est fort
comme ils nous ont manipulés !
voyons, le bonheur est ailleurs
que dans les problèmes et la peur.
et si l'entr'aide était meilleure
pour qu'on soit tous gagnants-gagneurs ?
fini d' laisser nos crânes bourrer
via les media et la télé
s' faire assommer à coups de pub
qui nous font la tête comme un cube !
8 novembre 2009
Couleurs d'automne
Vol d'oies sauvages en automne qui tracent des V dans le ciel,
Vol d'hirondelles qui s'en retournent vers la chaleur et le soleil,
Vol ralenti des feuilles qui virevoltent
Pour doucement se poser sur le sol
Rejoignant leurs congénères pour faire de grands tas
Roux-rouges-jaunes-or-cuivre, camaïeu de couleurs d'automne
Qui me rappellent les sous-bois odorants, les champignons,
La douceur de me retrouver dans la nature à la fin de l'été.
Quelques « haïku » inspirés de cartes postales :
Le chat
Le chat me regarde
Ronronne pour moi
Chaleur chez moi
qu'il garde.
Me souvenir celui
Longuement échangé
Sur le pont de la Vie
Et jamais oublié
Signé : l'Aimé
(deviner le titre)
Tango
Mon pas dans le tien
Tu me tiens bien la main
En me faisant tourner,
Renversée
La Rose
Rose-beauté dans le vase
Rose-couleur sur la table
Rose-odeur dans la chambre
Rose-joyau dans mon c�ur
Itinéraire
La France on y danse
L'Italie spaghettis
Latin lover à Paris ?
Moi à Rome ? J'y pense
C'est à un jet de Jet !
4 octobre 2009
Objets rebelles
Objets rebelles
Objets de belle
Que voulez-vous ?
Que dites-vous ?
Existez-vous ?
Et pensez-vous ?
Etes-vous vivants
Ou des passe-temps ?
Objets de ma vie
Entrés et sortis
Un jour sous la main
Absents l'lendemain
Utiles ou inutiles
Quelquefois c'est la tuile
Si je n'vous trouve pas
Immédiatement, là.
Objets du passé
Que vous remémorez,
Pourquoi vous ai-je gardés ?
Pourquoi me regardez ?
Objets utilitaires
Ici sur cette Terre
Sans vous nous ne vivons
Sans vous nous ne mangeons
Habitude devenus
D'une société vêtue
D'us et de coutumes
Mon Dieu, que de costumes !
Fi ! Nous ne savons plus
Vivre, nous montrer à nu,
Saisir à pleines mains
Les choses sans lendemain
De la vie, dans l'instant
La mordre à pleines dents
Sans réfléchir, sans heurt,
Et tenter le bonheur.
Objets de mes pensées
Rebelles ou enjouées,
Que j'aime vous saisir
Et pouvoir vous écrire
Car là, sur le papier,
Vous êtes poings liés
N'pouvant plus échapper
Ni plus vous rebeller
Car vous apprivoiser,
Pouvoir vous maîtriser,
Que vous soyiez concrets,
Virtuels ou abstraits
Est un sacré challenge !
Mais pour laver son linge
C'est beaucoup plus rapide
Et ouf ! il y a un guide,
Qu'aller jusqu'au lavoir
Et user d'un battoir !
Pour les carottes râpées
Oh, que de temps gagné !
Mais moi je les préfère
A croquer, délétère,
C'est pareil pour les pommes
A croquer par les hommes
Objet de mon désir
De vivre en unité
Echanger, partager,
Vivre, danser et rire
Et du bonheur créer
7 février 2009
Noir
Le noir La noire
Couleur Musique
Oeil Oreille
Regard Ecoute
L'oeil regarde et voit
La noire sur la portée.
L'oreille peut-elle entendre
Le noir sur le papier ?
L'oeil de Beethoven
Entendait la noire sur le papier
Que son oreille n'entendait plus
Magie de son cerveau,
Du cerveau au potentiel infini
Dont on connaît si peu
Noire l'encre que mon crayon
Laisse sur le papier.
Que j'écrive ou je dessine,
Ma trace est là. Assurément.
Indubitablement. Eternellement.
Voudrais-je l'effacer ?
Trop tard, elle est tracée.
Faut y penser avant :
Responsabilité.
Noire peut être la peau
Source de rejets,
D'exclusions,
Idées toutes faites.
Noir désir : c'est café noir
dans les tasses blanches.
Désir de noir ? chocolat noir
Avec des noix zettes.
Noir et paillettes ?
Tenue de fête :
Bientôt Noël
ou réveillon.
. . . Réveillons-nous
Avant qu'il soit trop tard.
Avant qu'il fasse trop noir.
Avant l'heure du plumard.
Avant d'faire des canards.
Avant qu'on en ait marre.
Et surtout, à part à l'écart
Avant tout :
Avant le grand départ.
6 décembre 2008
Automne
Temps d'automne aujourd'hui
Ne pleut pas mais fait gris
L'asphalte encore mouillé
Brille comme tableau noir
Où les feuilles tombées
Contrastent en un espoir
de soleil
Dont elles ont emprunté
Les couleurs chatoyées
de son miel.
11 novembre 2008
Arbres
Arbres,
Grands arbres
Arbres devant la fenêtre
Et celui près de la terrasse
Si haut si droit tel un Maître
Qui surplombe les autres de tant de têtes
Grand Séquoia je te salue
Tu m'as tout de suite plu
Ton nom ça me revient
Me rappelle un grand chef indien
Grand, droit et fier
Mais cela, c'était hier.
Arbres et forêts, j'aime vous voir si verts
Respirer vos effluves au grand air
Ecouter les oiseaux qui s'abritent
Sous vos feuilles qui s'agitent
Balancées par le vent
Ecouter leur bruissement.
Arbres je souhaite et je prie
Pour qu'on cesse de vous abattre,
Que les hommes comprennent enfin
L'importance de votre présence
Sur cette Terre, notre mère
Que vous couvrez comme un manteau,
Pour que certains se mettent en quatre
Pour coûte que coûte vous protéger
Que vous ne finissiez plus ni dans l'âtre
Ni en copeaux pour de l'aglo
Et que les enfants de nos enfants demain
Admirent et goûtent votre permanence
Comme je vous vois aujourd'hui par la fenêtre.
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