Ysia Marieva * Art & Poesie

Ysia  Marieva      *      Art  &  Poesie

Poèmes

 

Un nouveau texte publié : 

https://remue.net/atelier-a-distance-6 

 

* * *

 

Un texte publié sous le nom Plume d'Encre qui est mon "blaze", mon nom de scène

https://remue.net/atelier-a-distance-2-10603

 

* * *

 

En cette journée de la femme 8 mars :

 

Etre femme. Naître femme. Mal à l'âme.

Différence accusée mais jamais accusée.

Belle inégalité flagrante et acceptée

établie comme loi -toujours marche et tais-toi.

Allez, pousse ! Rentre au moule ! Tu peux pas ?

Mais tais-toi ! YFOKE. C'est comme ça.

 

Rester femme -vraie, vraie femme. Mal à l'âme. Mal à l'homme.

Toujours lui le premier et même lui le dernier

où est ta place, femme, si tu veux femme rester

place trop exiguë où l'homme a trop vécu

perdu dans toute la place -la publique -la forte

-la considérant nette. Il en garde la porte.

 

Valeur femme. Doux leurres. Mal à l'âme. Mal au coeur.

Femme ton coeur si grand, il accepte tous les heurts...

Femme ton don de soi... et tu n'as même pas peur !

Même brisée, tu y vas... Femme vois ta grandeur.

 

Femme

 

                                    * * *

 

Le 19 mars 2016 

je suis invitée à exposer et à dire

Maison des Associations

Passage Ramey

75018 PARIS

de 14 à 18h45

 

 

                             * * *

 

Haiku d'août :
 

Août. Paris. Etuve.

Personne c’est désert.

Seul sable : celui du temps.

 

                    (8  aout  2015)

 

                              * * *

 

Poème inspiré du et pendant le spectacle du 15 mars 2015

Salah Al Hamdani (Irak), Omar Y. Souleimane (Syrie),

 Isabelle Lagny, voix et Arnaud Delpoux, guitare et piano

 

 

L’amour dans l’âme va le poète

alors que

la mort dans l’homme poursuit sa conquête

de terres dénudées restées sans défense

sans vie

pour l’éternité abreuvées du sang

des absents.

 

L’amour dans l’âme chante le poète

de mémoire

la mort dans l’homme d’ère en ère

la terre tachée

pour l’éternité rouge d’amour perdu.

 

L’amour dans l’âme le poète rêve

que ses pleurs enfin la lavent

alors que

la mort dans l’homme inexorablement

recouvre

la vie.

             (15  mars  2015)

 

                                 * * *

 

Le printemps des poètes 2015 :

J'étais présente, enfin ma poésie y était, à Mandres les Roses.

Les photos :

mots suspendus.jpg po+¿me d'enfant.jpg po+¿mes au vent.jpg un bout du jardin.jpg une lectrice au vent.jpg

Témoignage :
Ô Ysia Marieva, comme il fut bonheur à la bonne heure que tu toyou vouls fifîtes nombre d'or et magique parmi les poètes dont les murmures de toutes les semelles du vent firent tant de jolies semailles et joie sonnailles parmi les cœurs des veneurs, des promeneurs, des lecteurs, des écouteurs grâce à toivousnous les cueilleurs de vers au fusion des brasiers des mots qui font Graal pour que la vie soit vivante et partage vécu en l'âme ...

Merci de cette suprême participation.

l'effet mère qui fait père durer c'est notre éthernité ... il fut à Mandres-Les-Roses le jour deux du printemps 2015 un autre printemps des poètes et tu y étais ... fantastique !

Bellement

denis parmain

 

 

Toujours à la Société des Poètes Français :

    J'y ai participé : https://www.youtube.com/watch?v=VQ6CbM8JRQg

 

 Les Poètes de la Résistance

(je n'ai pas réussi à insérer l'image)

 1944   2014

La Société des Poètes Français rend hommage

aux poètes qui ont participé à la victoire

le samedi 26 avril 2014 à 19h 30 à l'espace culturel Mompezat

16 rue Monsieur Le Prince 75006 PARIS (Métro Odéon)

Soirée animée par Jean-Pierre Paulhac

 

  

 
Je n'ai pas toujours le temps de modifier cette page car j'écris beaucoup, le résultat a été cette invitation magnifique, pour laquelle je remercie la Société des Poètes Français :
 
         
 
          A cette occasion j'ai imprimé un 4e recueil : 
 
"Beau M"
 
 
 
 
          Déjà imprimés :
Mots d'Elle (2011)
 
S'lamateur (2011)
 
Ecrits
sous forme. d'Auto-Louanges
pour.l'année 2013 (2013)
 
 

 

Prêt à parier ?

 

Le bonheur est dans le pré

T'es prêt à parier ?

 

Avec tous les pesticides

engrais insecticides

tu y poses ton pantalon

après, tu as des boutons

. . . Toujours prêt à parier ?

 

Le bonheur est dans les cieux

au 7e, pas au 22 !

T'es prêt à parier ?

 

Avec toutes ces chem'trainées

et l'ozone qui est troué

les nuages radioactifs,

respirer devient nocif

. . . Toujours prêt à parier ?

 

Le bonheur est sur la mer

dans un séjour balnéaire

T'es prêt à parier ?

 

Avec dégazage à la trappe

et tout ce mazout en nappe

les déchets du nucléaire

accidents, ou des impairs

si tu t' baignes c'est l'urticaire

si tu t' bronzes c'est le cancer

. . . Toujours prêt à parier ?

 

Le bonheur est sur la terre

j' crois qu' c'est mieux dans le désert

T'es prêt à parier ?

 

À part qu'il n'y a pas d'eau

des forages, il y en a trop

ça sent le gaz à plein nez

à Gaza t'es pilonné

tu as beau avoir bonne mine

ils t'attendent avec leurs mines

. . . Toujours prêt à parier ?

 

le bonheur est donc ici

dans cette belle ville de Paris

T'es prêt à parier ?

 

Si t'aimes la promiscuité

tu cherches pas l'égalité

si tu as un bon emploi

et un minimum de foi

si t'es logé dans le centre

où la sécurité s' concentre

Mais l' métro boulot dodo

Ce n'est pas l'Eldorado

. . . Toujours prêt à parier ?

 

Si la banlieue te tire au sort

t'es p't'êt' déjà un homme mort

T'es prêt à parier ?

 

Car vois-tu dans les cités

les valeurs sont inversées

en premier la violence brute

puis si t'es en vie on discute

la cigarette est démodée

le joint l'a remplacée

on snife, on s' pique c'est bien pire

sans plus d'espoir ça inspire

. . . Toujours prêt à parier ?

 

Le bonheur je me demande

s'il se trouve sur la lande

si je dois sur lui parier

ou bien m'en émanciper

et juste de vivre décider

sans penser, sans projeter

et pourquoi pas ? abandonner l'idée . . . 

T'es prêt à parier ?

. . . Suis-je prête à parier ?

                                                 19 mai 2011

Le violoniste

Un violoniste dans l'escalier

en descendant j'ai rencontré

et un cycliste qui remontait

se retournant l'a salué.

Son beau sourire a lui dans l'ombre

comme une mire dans l'recoin sombre

et soudain fut tout éclairé

le visage du gars qui montait.

Où allait l'un ? D'où venait l'autre ?

Dans les embruns qui sont les nôtres

aux p'tits matins pressés par l'temps

ça ne fait rien d'prendre un instant

pour observer, se questionnant

comm' un salut peut éclairer

d'un inconnu tout' une journée�

                                                           16 juin 2010

 

 

Dans... sans

Dans un pays sans eau

que la peau sur les os

on ne peut que dire "oh !"

Dans ce pays sans soif

où sont allés les rois,

peut-on vivre sans foi ?

Dans ce pays sans arbres

ils ont encore des armes

a perdu tout son charme

Dans ce pays sans rires

où il n'y a que soupirs

ose-t-on encore sourire ?

Dans ce pays sans fleurs

où ne sont que des heurts

où est donc la couleur ?

Dans ce pays sans mômes

à cause des mélanomes

pas malin qui s'y paume

Dans ce pays sans bouffe

oh mon Dieu que j'étouffe

ils sont tous water-proof !

Dans ce pays soumis

où je n'ai pas d'amis

où est passée la vie ?

De ce pays perdu

où je me suis rendue

je suis vite revenue

                                                        14 novembre 2010

Inspiré par la reflexion :

''Dans un pays sans eau, que faire de la soif ?

De la fierté. Si le peuple en est capable" Henri Michaux

 

 Envoyez la musique !

Une première mesure pas piano

et les notes s'égrènent au piano

créant la magie des mots

tracés par mon stylo.

 

Tourne la page

sortent de leur cage

sautent des lignes

les petites notes malignes

 

S'élancent dans l'air

seules ou par paires

ou par accords entiers

sans se faire prier.

 

Les doigts de la pianiste,

agiles, entrent en piste

tantôt piano, tantôt forte,

son oeil suivant les portées

 

transformant en divins sons

les signes noirs des partitions

en mélodie, pure merveille,

pour le plaisir de mes oreilles

 

enchantées de ces variations

se suivant à l'unisson

moment doux et intimiste

sensibilité de l'artiste

 

puis forte flamboyant

aux reflets chatoyants

-qui donne le meilleur-

quel bonheur dans le coeur !

                4oct2009


           

Poussière

 

 Poussière d'étoiles

posée sur ma toile

 par mon pinceau,

Venue de loin là-haut

s'est mélangée à l'eau.

En trempant le pinceau,

diluer est venue

une trace ténue,

Car elle s'est aperçue,

-elle l'a toujours su,

que son effet grandit

quand elle est embellie

posée en filigrane.

Donc elle ferme les vannes

pour ne pas s'imposer :

en respectant l'accord

son impact est plus fort.

 28 novembre 2009

 

  S L A M    1

 

Slam c'est l'âme des slammeurs

des music' en pann' de bonheur

car le bonheur est sans moteur

dans ce milieu consommateur

 

qui n'offre que des compensations

pour étouffer les émotions

d' ceux qui ont mal et trop de peine

les mal aimés, les dans la gêne

 

ça les empêche de penser

analyser et réfléchir

essayer de solutionner

c' qui les empêche de s' faire plaisir.

 

C'est sûr ça leur porterait tort,

mettrait leur commerce en danger,

qu'les gens se disent : Ah, ça c'est fort

comme ils nous ont manipulés !

 

voyons, le bonheur est ailleurs

que dans les problèmes et la peur.

et si l'entr'aide était meilleure

pour qu'on soit tous gagnants-gagneurs ?

 

fini d' laisser nos crânes bourrer

via les media et la télé

s' faire assommer à coups de pub

qui nous font la tête comme un cube !

 

  8 novembre 2009  

 

 

Couleurs d'automne

Couleurs du monde si multiples,

Aux nuances infinies pour chaque couleur qui existe.

Vol d'oies sauvages en automne qui tracent des V dans le ciel,

Vol d'hirondelles qui s'en retournent vers la chaleur et le soleil,

Vol ralenti des feuilles qui virevoltent

Pour doucement se poser sur le sol

Rejoignant leurs congénères pour faire de grands tas

Roux-rouges-jaunes-or-cuivre, camaïeu de couleurs d'automne

Qui me rappellent les sous-bois odorants, les champignons,

La douceur de me retrouver dans la nature à la fin de l'été.

 

 

Quelques « haïku » inspirés de cartes postales :

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

Le chat

Le chat me regarde

Ronronne pour moi

Chaleur chez moi

qu'il garde.

 

  

Me souvenir celui

Longuement échangé

Sur le pont de la Vie

Et jamais oublié

                        Signé : l'Aimé

(deviner le titre)

 

  

            Tango

Mon pas dans le tien

Tu me tiens bien la main

En me faisant tourner,

Renversée

 

 

            La Rose

Rose-beauté dans le vase

Rose-couleur sur la table

Rose-odeur dans la chambre

Rose-joyau dans mon c�ur

 

  

            Itinéraire

La France  on y danse

L'Italie  spaghettis

Latin lover à Paris ?

Moi à Rome ? J'y pense

C'est à un jet de Jet !

 

                  4 octobre 2009

 

Objets rebelles

Objets rebelles

Objets de belle

Que voulez-vous ?

Que dites-vous ?

Existez-vous ?

Et pensez-vous ?

Etes-vous vivants

Ou des passe-temps ?

Objets de ma vie

Entrés et sortis

Un jour sous la main

Absents l'lendemain

Utiles ou inutiles

Quelquefois c'est la tuile

Si je n'vous trouve pas

Immédiatement, là.

Objets du passé

Que vous remémorez,

Pourquoi vous ai-je gardés ?

Pourquoi me regardez ?

Objets utilitaires

Ici sur cette Terre

Sans vous nous ne vivons

Sans vous nous ne mangeons

Habitude devenus

D'une société vêtue

D'us et de coutumes

Mon Dieu, que de costumes !

Fi ! Nous ne savons plus

Vivre, nous montrer à nu,

Saisir à pleines mains

Les choses sans lendemain

De la vie, dans l'instant

La mordre à pleines dents

Sans réfléchir, sans heurt,

Et tenter le bonheur.

Objets de mes pensées

Rebelles ou enjouées,

Que j'aime vous saisir

Et pouvoir vous écrire

Car là, sur le papier,

Vous êtes poings liés

N'pouvant plus échapper

Ni plus vous rebeller

Car vous apprivoiser,

Pouvoir vous maîtriser,

Que vous soyiez concrets,

Virtuels ou abstraits

Est un sacré challenge !

Mais pour laver son linge

C'est beaucoup plus rapide

Et ouf ! il y a un guide,

Qu'aller jusqu'au lavoir

Et user d'un battoir !

Pour les carottes râpées

Oh, que de temps gagné !

Mais moi je les préfère

A croquer, délétère,

C'est pareil pour les pommes

A croquer par les hommes

Objet de mon désir

De vivre en unité

Echanger, partager,

Vivre, danser et rire

Et du bonheur créer

 

    7 février 2009

 

  Noir

Le noir             La noire

 

Couleur            Musique

 

Oeil                  Oreille

 

Regard             Ecoute

 

L'oeil regarde et voit

La noire sur la portée.

L'oreille peut-elle entendre

Le noir sur le papier ?

 

L'oeil de Beethoven

Entendait la noire sur le papier

Que son oreille n'entendait plus

Magie de son cerveau,

Du cerveau au potentiel infini

Dont on connaît si peu

 

Noire l'encre que mon crayon

Laisse sur le papier.

Que j'écrive ou je dessine,

Ma trace est là. Assurément.

Indubitablement. Eternellement.

Voudrais-je l'effacer ?

Trop tard, elle est tracée.

Faut y penser avant :

Responsabilité.

 

Noire peut être la peau

Source de rejets,

D'exclusions,

Idées toutes faites.

 

Noir désir : c'est café noir

dans les tasses blanches.

Désir de noir ? chocolat noir

Avec des noix zettes.

 

Noir et paillettes ?

Tenue de fête :

Bientôt Noël

ou réveillon.

 

. . . Réveillons-nous

Avant qu'il soit trop tard.

Avant qu'il fasse trop noir.

Avant l'heure du plumard.

Avant d'faire des canards.

Avant qu'on en ait marre.

Et surtout, à part  à l'écart

Avant tout :

Avant le grand départ.

      6 décembre 2008                                               

 

Automne

 

Temps d'automne aujourd'hui

Ne pleut pas mais fait gris

L'asphalte encore mouillé

Brille comme tableau noir

Où les feuilles tombées

Contrastent en un espoir

de soleil

Dont elles ont emprunté

Les couleurs chatoyées

de son miel.

11 novembre 2008

 

Arbres

 

Arbres,

Grands arbres

Arbres devant la fenêtre

Et celui près de la terrasse

Si haut si droit tel un Maître

Qui surplombe les autres de tant de têtes

Grand Séquoia je te salue

Tu m'as tout de suite plu

Ton nom ça me revient

Me rappelle un grand chef indien

Grand, droit et fier

Mais cela, c'était hier.

Arbres et forêts, j'aime vous voir si verts

Respirer vos effluves au grand air

Ecouter les oiseaux qui s'abritent

Sous vos feuilles qui s'agitent

Balancées par le vent

Ecouter leur bruissement.

 

Arbres je souhaite et je prie

Pour qu'on cesse de vous abattre,

Que les hommes comprennent enfin

L'importance de votre présence

Sur cette Terre, notre mère

Que vous couvrez comme un manteau,

Pour que certains se mettent en quatre

Pour coûte que coûte vous protéger

Que vous ne finissiez plus ni dans l'âtre

Ni en copeaux pour de l'aglo

Et que les enfants de nos enfants demain

Admirent et goûtent votre permanence

Comme je vous vois aujourd'hui par la fenêtre.

 































     *  Les  "Liens"  ci-dessous  et  en  bas  (et quelquefois à droite)  sont des publicités Google-

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05/06/2020
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